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À TERRE
Que ma peau se réduise
jusqu’au dernier chagrin
sous le soleil qui tanne
jaunissant la prairie
ses herbes au teint bohème au versant sans abri
et qu’il brûle avec lui le dernier des désirs
en cendres,
inassouvi.
Valérie Souchon
*Ce poème est une référence indirecte au roman La Peau de chagrin (1831), Honoré de Balzac : "Vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit ; mais savoir laisse notre faible organisation dans un perpétuel état de calme."
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