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DU LAIT D'HAINE
La mort me manque
lors que je t’embrasse comme la vie
Le cri des baleines se suicidant
sur tes lèvres
le temps de partir sur ton dos
Avec l’affolement des amours en désordre
la larme ayant une dernière balle
enfilant la nuit
La macule de défaut de l’amour
est tombée
sur le journal de bord de la brouille
qui te rapproche de moi
est-ce que c’est une poignée de fatigue
fermentée avec le vert
Tu laisses un dessert au profond
en sirotant
du lait d’haine avec ton regard
Ce n’est pas la larme qui coule de tes yeux
Mais le sable
Burcu Yalkın
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