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Un jour de nuit
à Sana’â
irai cueillir la fleur de Khat au pied du mont Nokoum
ravir au ravin son dénivelé de sueur fondre
dans le sang dessous le sel
mêler à la rose le miel
d’une abeille bleue quand elle meurt
Souffle couplé au souffle du désert
le jambya tombé sous l’arbre
nous ferons de l’indéfait du monde
deux bouches bées fils cousus
par plusieurs nuits de veille
dans la plainte du vent
Laurence Bouvet
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